Le saviez vous ?

• Une dynamique bien engagée mais à intensifier

  Près de 400 projets alimentaires territoriaux (PAT) reconnus par le ministère au 1er janvier 2023 dont 15 % en phase opérationnelle.

• De vraies perspectives économiques pour les acteurs des territoires

  Depuis le 1er janvier 2022, la loi EGALIM impose à la restauration collective publique de proposer au moins 50% de produits durables dont 20% de produits bio. De quoi assurer une croissance de 20% / an pour une production bio et locale et une plus juste rémunération des producteurs.

• Une meilleure adaptation aux effets de la globalisation.

  Les récentes crises mondiales liées à la globalisation ont entrainées jusqu’à 20 millions de tonnes de céréales en attente et ont eu pour conséquence des prix du blé qui ont flambé de 40% depuis le début de la guerre en Ukraine sur le marché européen (Euronext)

• Un fort levier pour l’environnement.

  163 millions de tonnes équivalent CO2, Ce sont les émissions annuelles de gaz à effet de serre associées à l’alimentation en France dont 18,6% pour transport des marchandises et déplacements des ménages liés à l’alimentation, soit 8,78 millions de tonnes

• Une rupture de logique devient possible

  Selon l’étude, The last mile delivery challenge, le coût de la livraison du dernier kilomètre équivaudrait à 41% du coût total de la supply chain notamment liée au modèle de massification des flux. D’un autre côté, France mobilités référençait en 2021, plus 50 solutions innovantes pour la logistique urbaine, et 18 expérimentations visant à réduire les couts logistiques et l’empreinte carbone.

• Une direction concrète pour la santé publique et le bien vieillir

  Selon le rapport du Senat « Vers une alimentation durable : Un enjeu sanitaire, social, territorial et environnemental majeur pour la France », la mauvaise alimentation est à l'origine de l'essor de nombreuses pathologies et la 3ieme cause de Cancer. Mais l’alimentation de qualité est surtout le premier facteur de risque évitable de mauvaise santé et de longévité.

• Une tendance structurelle de la demande de la société.

  Près de ¾ des Français consomment des produits bio au moins une fois par mois dont 13% tous les jours (Baromètre, agence bio 2022). 80% des consommateurs disent acheter désormais des produits locaux et parmi eux, près de 4 personnes sur 10 déclarent le faire même souvent (Sondage IPSOS). Des systèmes de productions et de distributions locaux et efficients sont le meilleur moyen de réduire les prix tout en maintenant une juste rémunération des producteurs. Cela permettrait d’augmenter la consommations bio et locale à plus de 50%.